Charles Baudelaire

Une Micro-Histoire by Raymond P. Poggenburg


12 II 1794 --- Mort de Jacques-Joseph Aupick. Sa veuve, Amélie Talbot, est introduite par les soins de la municipalité de Gravelines dans la maison du citoyen Baudard. Ce dernier deviendra pour le jeune fils du défunt un père {1,2,3}. [details]

XI 59? --- En train de préparer les Paradis artificiels, Baudelaire découvre sur les quais un exemplaire de L'Anglais mangeur d'opium, version française du livre de De Quincey, faite par Alfred De Musset. Baudelaire ne reconnaît pas le nom de l'auteur français (qui signe "A.D.M".) et trouve peu attrayante cette présentation du livre anglais (Pichois A ). D'Honfleur, Baudelaire écrit à Poulet-Malassis à propos d'une mise en vente. Il recommande à son éditeur de soigner les libraires (CPl I 619). [details]

fin V 60 --- Mise en vente des Paradis artificiels (CatBN57 5). Baudelaire en envoie un exemplaire à une dame, dédié à sa "chère Aline;" et un autre à Asselineau: "A Mon ami Ch. Asselineau" (CatBN57 92). Il offre à Mme Desgranges ce volume (Cat2430 ). Ernest Feydeau reçoit un exemplaire qu'il annote et qu'il rend à Baudelaire (Georges Lang ). A Leconte de Lisle il envoie un exemplaire dédié: "A mon ami Leconte de Lisle" (Manuscrit73 74). Celui de Désiré Nisard porte la dédicace: "Hommage à M. D. Nisard" (Cat111 ). Jules Janin reçoit le sien sur hollande, comme prévu (CatBN57 92). Baudelaire envoie à Alfred Guichardet un exemplaire des Paradis artificiels. Guichardet, rencontrant Baudelaire, l'en remercie et observe qu'Alfred de Musset s'est déjà occupé de cet ouvrage de De Quincey il y a au moins trente ans (Pichois A ). [details]

13 XI 64 --- Poulet-Malassis écrit à Spoelberch de Lovenjoul à propos de L'Anglais mangeur d'opium, de De Quincey, traduit par Alfred De Musset. Il explique que ce livre est rare, mais qu'il a trouvé un exemplaire (Lovenjoul est à sa recherche) appartenant à Hedouin (pseudonyme Karcher). Poulet-Malassis transmet à Lovenjoul le jugement de Baudelaire, qui estime que Musset a donné une traduction très insuffisante de l'ouvrage que Baudelaire a trouvé sur les quais (Pichois A ). [details]